L’économie de la Caraïbe au prisme de la mondialisation
L’économie de la Caraïbe au prisme de la mondialisation
Réputée de « refuge des démunis », terre des métisses ; considérée entre autres comme un espace- projet où se concentrent des défis économiques qui attendent des projets de nature innovante et des réformes économiques initiatiques pour répondre aux exigences du XXIe siècle ; située dans l’hémisphère des Amériques du Nord et du Sud, la Caraïbe « s’inscrit dans un contexte économique, en dépit de ses potentialités touristiques, se lamentant aujourd’hui encore à son développement économique contrarié au manque d’intégration et d’ héritages institutionnels.
La transformation de la population caribéenne en capital humain est l’un des facteurs de développement économique dont le fondement est la production de connaissance. D’autres facteurs reposent sur la démographisation caribéenne transitée en « opportunités économiques majeures » en passant bien par l’axe Juvénil tout en se reposant sur la dynamicité des jeunes en croissance et mobilité. La diaspora haïtienne devait s’inscrire de l’une des plus considérables au monde. Elle devait être étudiée en termes de nouvelles perspectives économiques en impliquant dans l’investissement dans l’éducation et la formation technique par une prise en charge de gestion efficace des collectes au seuil des transformations liées aux modes de vie plus ou moins modernisés où cohabitent « tradition et modernité ». Et ses attractions touristiques ne la valent pas encore une économie qui entre en équilibre avec les pays développés de l’Hémisphère américain. La Caraïbe, munie des sites à potentialités touristiques et ses plages visitées dans une perception de paradis : le cas d’Haïti, à Labadie, le trésor n’est pas encore retrouvé par les habitants de la zone.
L’étude tend à localiser l’économie de la Caraïbe sur le plan de la mondialisation, un concept de Fernand Braudel considéré comme « système- monde », « économie- monde »ou « post-marxiste économique » défini dans la production de savoirs et « la transformation sociale » lié à la mission et la philosophie de l’Education. C’est l’un des facteurs clés de la productivité qui s’est prisé au deuxième rôle de l’université. Dans ce contexte, toute systématisation de la pensée n’est pas définie uniquement dans le savoir littéraire mais elle prend en compte la production agricole, technocratique ect., et entre en conformité à la croissance économique, à la création de richesses et la création « d’emplois décents ». Ce dernier fait exigence de compétences accomplies. Tout ceci encore est l’oeuvre de l’éducation dans sa politique et sa philosophie de transmettre la connaissance à l’homme afin que ce dernier puisse, par l’objectif de compétences acquises, concrétiser sa mission de perfectibilité. Nous sommes déterminés, sans faire une étude comparée, à lier le progrès économique de la Caraïbe à tout système éducatif prometteur à l’instar de la Finlande.
En étudiant la corrélation entre l’Université et l’économie nous soutenons que les ressources humaines que produit la caraïbe ne sont pas encore appliquées et aptes à doter la zone caribéenne d’un système économique régulateur, régénérateur et développementaliste lié à l’investissement dans le système éducatif.
Mot clés : Mondialisation, Caraïbe, économie, système éducatif.
Wilson Dolcin, le 15- 08- 2018.