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5 septembre 2016

Haiti reforme et éducation / Plan par Wilson Dolcin Écrivain et spécialiste en Sciences de l'Ed.

Extrait de plan de Reforme edu. Introduction

La pensée par la pensée qui fait penser que vous pensez à l’Éducation fait penser que l’éducation pense à vous ; si vous pensez que la pensée de l’Éducation vient de la vision de construire des cerveaux universellement applicables, vous avez raison de comprendre que l’Éducation ait un rôle transdisciplinaire émanant d’un processus mental et rationnel.

Éducation se révèle de nature évolutive  et temporairement statique parce qu’après chaque réforme, elle fait exigence de rénovation pour mieux s’adapter au changement positif des choses humaines. Toujours est-il, un ensemble de discussions se portant sur la nouvelle éducation, capable de mieux adapter aux conditions modernes et à la vie, s’est déclenché : « il faut qu’elle passe de l’initiation à l’initiative » découlant sur « l’école de la vie ». Cela se fait partout dans le monde. Et on est d’avis que toutes les choses du monde sont naturelles et conventionnelles.

            Le problème, lié au contexte haïtien, c’est que l’ensemble de ces discussions est loin de faire l’objet des intérêts collectifs et nationaux, mais personnels et mesquins rivés  étroitement du petit ‘’je’’ minuscule, infirme et vide qu’à tel point notre histoire éducative est plus que maigre en réformes et ne retient que celle de Bernard (1979-1982), échouée à cause d’une série de crises socio-économico politiques insurmontables.  Mais, en réalité cela a été un prétexte, car toute réforme éducative est vouée au même blocage de l’axe parlementaire. On assiste à un  culte de bonnes intentions inappliquées : référence faite à la politique de l’éducation.

Généralement, la notion de la gratuité et de la démocratisation quantitative de l’enseignement est notée dans les constitutions haïtiennes du XIXe siècle au XXe siècle. Mais, les  inégalités sociales ne sont pas encore réduites. « …il existe des intelligences inégales dont l’inégalité n’est pas socialement déterminée, et qu’il suffit de détecter méthodiquement les aptitudes dont elles sont porteuses pour les voir s’adapter aux besoins de l’économie dans une sorte d’harmonie universelle[1]. » La déduction d’une théorie existentielle sur la chose éducative est presque sans équivoque, mais isolée des conditions didactiques: didactique de l’expérimental par l’expérience-action est achoppée à un vide de beaux parleurs.

 

J’ai peur pour le pays. J’ai  aussi peur en me demandant qui donc suis-je pour proposer un plan de réforme éducatif à l’élite haïtienne[2] qui, seule, est capable de le promouvoir. En tous cas, la logique pure, les circonstances conscientes et les raisons humanistes me contraignent. L’histoire seule va retrancher bien ou mal.

La manifestation de ce plan éducatif venu d’une dictée lointaine comparable à la rédaction d’un recueil de Veda se porte d’une conscience de ce que sont l’inspiration et l’expérimentation.

La politique de l’Éducation émane d’une vision d’État. L’application de ce plan est liée à l’implication trilogique formelle du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), de l’exécutif et du parlement. Voilà la méthode d’attaque pour doter de ce pays d’une école natif natal[3] émanant d’une mission éminemment exaltante, mais difficile.[4] !

Sur le plan historique, le développement des peuples passe par l’Éducation. Développement comme  processus  mental et rationnel résulte de la culture de l’intelligence.[5] On est presque sans équivoque que ce changement dont nous parlons est élitique. Mais d’une « élite éduquée aux intérêts de la masse. » Pour ce peuple qui veut voir l’horizon d’un jour meilleur, il est une nécessité de parvenir aux moyens pour faire la reconversion paradigmatique des axes scolaire et universitaire inspirés d’abord d’une méthode permettant à chaque hattien de jouir ses droits fondamentaux de manière rationnelle: droit à l’alimentation par exemple.

 Et moi aussi, par cette tentative,  je pense que je suis haïtien à l’humano-mania. C’est en quoi je reconnais avoir été utile à mon petit pays. C’est à cela que j’ai conceptualisé ce plan grosso modo et  je vous ai invité à y prendre part. Il suffit pour vous et moi de payer une dette sociale.

Donc, c’est maintenant que tout doit commencer !                 

                                                               

 

Wilson Dolcin

 

 

 

 

 

 



[1] André Robert. Système éducatif et reforme, paris, Nathan, 1993, p43.

[2] Haïti a besoin d’une « élite de mérite », mais pas une « élite de naissance »

[3] Authentique

[4] Mission possible en Haïti, c’est toute ma confession, je crois et je veux.

[5]  La réforme Goblot peut être prise en exemple à la compréhension de la création d’ENA axée sur une sorte d’Education civique et/ou élitique française.

I. Introduction

La pensée par la pensée qui fait penser que vous pensez à l’Éducation fait penser que l’éducation pense à vous ; si vous pensez que la pensée de l’Éducation vient de la vision de construire des cerveaux universellement applicables, vous avez raison de comprendre que l’Éducation ait un rôle transdisciplinaire émanant d’un processus mental et rationnel.

Éducation se révèle de nature évolutive  et temporairement statique parce qu’après chaque réforme, elle fait exigence de rénovation pour mieux s’adapter au changement positif des choses humaines. Toujours est-il, un ensemble de discussions se portant sur la nouvelle éducation, capable de mieux adapter aux conditions modernes et à la vie, s’est déclenché : « il faut qu’elle passe de l’initiation à l’initiative » découlant sur « l’école de la vie ». Cela se fait partout dans le monde. Et on est d’avis que toutes les choses du monde sont naturelles et conventionnelles.

            Le problème, lié au contexte haïtien, c’est que l’ensemble de ces discussions est loin de faire l’objet des intérêts collectifs et nationaux, mais personnels et mesquins rivés  étroitement du petit ‘’je’’ minuscule, infirme et vide qu’à tel point notre histoire éducative est plus que maigre en réformes et ne retient que celle de Bernard (1979-1982), échouée à cause d’une série de crises socio-économico politiques insurmontables.  Mais, en réalité cela a été un prétexte, car toute réforme éducative est vouée au même blocage de l’axe parlementaire. On assiste à un  culte de bonnes intentions inappliquées : référence faite à la politique de l’éducation.

Généralement, la notion de la gratuité et de la démocratisation quantitative de l’enseignement est notée dans les constitutions haïtiennes du XIXe siècle au XXe siècle. Mais, les  inégalités sociales ne sont pas encore réduites. « …il existe des intelligences inégales dont l’inégalité n’est pas socialement déterminée, et qu’il suffit de détecter méthodiquement les aptitudes dont elles sont porteuses pour les voir s’adapter aux besoins de l’économie dans une sorte d’harmonie universelle[1]. » La déduction d’une théorie existentielle sur la chose éducative est presque sans équivoque, mais isolée des conditions didactiques: didactique de l’expérimental par l’expérience-action est achoppée à un vide de beaux parleurs.

 

J’ai peur pour le pays. J’ai  aussi peur en me demandant qui donc suis-je pour proposer un plan de réforme éducatif à l’élite haïtienne[2] qui, seule, est capable de le promouvoir. En tous cas, la logique pure, les circonstances conscientes et les raisons humanistes me contraignent. L’histoire seule va retrancher bien ou mal.

La manifestation de ce plan éducatif venu d’une dictée lointaine comparable à la rédaction d’un recueil de Veda se porte d’une conscience de ce que sont l’inspiration et l’expérimentation.

La politique de l’Éducation émane d’une vision d’État. L’application de ce plan est liée à l’implication trilogique formelle du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), de l’exécutif et du parlement. Voilà la méthode d’attaque pour doter de ce pays d’une école natif natal[3] émanant d’une mission éminemment exaltante, mais difficile.[4] !

Sur le plan historique, le développement des peuples passe par l’Éducation. Développement comme  processus  mental et rationnel résulte de la culture de l’intelligence.[5] On est presque sans équivoque que ce changement dont nous parlons est élitique. Mais d’une « élite éduquée aux intérêts de la masse. » Pour ce peuple qui veut voir l’horizon d’un jour meilleur, il est une nécessité de parvenir aux moyens pour faire la reconversion paradigmatique des axes scolaire et universitaire inspirés d’abord d’une méthode permettant à chaque hattien de jouir ses droits fondamentaux de manière rationnelle: droit à l’alimentation par exemple.

 Et moi aussi, par cette tentative,  je pense que je suis haïtien à l’humano-mania. C’est en quoi je reconnais avoir été utile à mon petit pays. C’est à cela que j’ai conceptualisé ce plan grosso modo et  je vous ai invité à y prendre part. Il suffit pour vous et moi de payer une dette sociale.

Donc, c’est maintenant que tout doit commencer !                 

                                                               

 

Wilson Dolcin

 

 

 

 

 



[1] André Robert. Système éducatif et reforme, paris, Nathan, 1993, p43.

[2] Haïti a besoin d’une « élite de mérite », mais pas une « élite de naissance »

[3] Authentique

[4] Mission possible en Haïti, c’est toute ma confession, je crois et je veux.

[5]  La réforme Goblot peut être prise en exemple à la compréhension de la création d’ENA axée sur une sorte d’Education civique et/ou élitique française.

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Commentaires
agrandir l'esprit humain
  • Il n’existe d'humanisme transcendé qui ne prend pas compte de l’Éducation de l’être humain. Une raison qu'on parle des Sciences de l'Education dont l'homme doit être la première préoccupation comme un spécimen qui agit et interagit dans l'environnement.
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